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Essais/Livre II/Texte Entier

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  • Lonny 작성
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Il est facile de les assortir, de composer des détachemens, et par suite des régimens homogènes. On disait alors que l’insuffisance du nombre des chevaux provenait de ce que les haras particuliers avaient sombré en même temps que la féodalité par suite de la politique de Richelieu. Qu’on ajoute à tous les vices de l’organisation des différentes administrations des haras les abus qu’entraînaient la multitude des agens, les privilèges excessifs des gardes-étalons et l’exécution plus que despotique de plusieurs articles du règlement de 1717 que l’on ne pouvait éluder qu’avec des sacrifices ; tels étaient par exemple les articles qui défendaient à tous propriétaires Vente de lignes de production chevaux entiers de faire couvrir leurs propres jumens par ces chevaux sans avoir une permission par écrit du commissaire inspecteur, visée par l’intendant de la province sous peine de confiscation des chevaux et des jumens et de 500 livres d’amende, et qui les forçaient à se servir exclusivement de l’étalon qu’on leur désignait. D’où il advient, si je rencontre louablement en une besongne, que je le donne plus à ma fortune qu’à ma force : d’autant que je les desseigne toutes au hazard et en crainte. Les guerres pendant le règne de Louis XIV nécessitèrent l’achat de 500,000 chevaux chez l’étranger et une exportation de plus de 100 millions de numéraire pour cette acquisition. This has be en cre at ed ​by G SA Con te​nt᠎ Gen᠎erat᠎or ​DE᠎MO

Il ne trouva guere homme de sa condition qui s’egalast à luy en tout exercice de corps : comme je n’en ay trouvé guiere aucun qui ne me surmontat, sauf au courir (en quoy j’estoy des mediocres). Monsieur Jan Choul Lionnois bailly des montagnes du Daulphiné, homme curieux des excellents ouvrages de nature, nous ha quelques fois fait sçavoir qu’il en avoit des vivants, qu’il nourrissoit en cage, que les paisans de son bailliage luy avoyent apportez. J’ayme à ne sçavoir pas le conte de ce que j’ay, pour sentir moins exactement ma perte. Cette disposition entraînait la perte de beaucoup de force, par les frottements multipliés, et obligeait souvent à faire mouvoir une machine très-considérable pour ne produire qu’un effort très-faible, applicable à un travail particulier. Ce que je seray doresenavant, ce ne sera plus qu’un demy estre, ce ne sera plus moy. Le deliberer, voire és choses plus legieres, m’importune ; et sens mon esprit plus empesché à souffrir le branle et les secousses diverses du doute et de la consultation, qu’à se rassoir et resoudre à quelque party que ce soit, apres que la chance est livrée

Peu de passions m’ont troublé le sommeil ; mais, des deliberations, la moindre me le trouble. Mais, d’une part, jamais les frais de circulation ne peuvent descendre à zéro, puisqu’il y a toujours là un intermédiaire qui rend service ; et, d’autre part, ces frais fussent-ils complétement anéantis, l’Intérêt subsisterait encore, et n’en serait même pas sensiblement affecté. Car encores tirent les experts quelque service d’un cheval restif et poussif. D’adresse et de disposition, je n’en ay point eu ; et si suis fils d’un pere tres dispost et d’une allegresse qui luy dura jusques à son extreme vieillesse. Cet exemple d’un gentil’homme que plusieurs ont cogneu, a il pas quelque air philosophique ? Il faut ordonner à l’ame non de se tirer à quartier, de s’entretenir à part, de mespriser et abandonner le corps (aussi ne le sçauroit elle faire que par quelque singerie contrefaicte), mais de se r’allier à luy, de l’embrasser, le cherir, luy assister, le contreroller, le conseiller, le redresser et ramener quand il fourvoye, l’espouser en somme et luy servir de mary ; à ce que leurs effects ne paroissent pas divers et contraires, ains accordans et uniformes. Où est la petitesse, ny la largeur et rondeur du front, ny la blancheur et douceur des yeux, ny la mediocre forme du nez, ny la petitesse de l’oreille et de la bouche, ny l’ordre et blancheur des dents, ny l’épesseur bien unie d’une barbe brune à escorce de chataigne, ny le poil relevé, ny la juste rondeur de teste, ny la frécheur du teint, ny l’air du visage agreable, ny un corps sans senteur, ny la proportion legitime des membres, peuvent faire un bel homme. Th᠎is a​rt᠎icle has been gen​er at ed by GSA Con te​nt Gene​ra᠎tor  DEMO

Les États-Unis exportaient les produits des colonies françaises, qui résistaient encore, et des autres colonies étrangères ; mais dans leurs rapports avec les colonies anglaises, rétablis en 1794, et qui durèrent jusqu’à 1806, il leur était défendu d’exporter en échange de leurs merrains, bois de construction, poissons salés, etc., plus de 6,000 barriques de sucre ou environ 3 millions et demi de kilogrammes. En 1789, la France se trouvait en mesure de dominer les marchés de l’Europe, et elle n’a pas dû recevoir, en 1790, moins de 95 millions de kilogrammes de sucre de ses diverses colonies, ce qui représenterait, vu la proportion du sucre terré, au moins 120 millions de sucre brut. L’encombrement des marchés de la Grande-Bretagne, en 1807, doit se comprendre, puisqu’on n’évaluait pas alors à moins de 100 millions de kilog. Il n’est pas possible de suivre avec exactitude dans les chemins divers, et sur les marchés des États-Unis et de l’Europe, l’emploi et la consommation de toute cette production ; on s’exposerait à retrouver deux fois la même marchandise arrivant sur des points divers par les déplacemens commerciaux. 94 c. par 100 kil., pour le sucre brun, et 5 dollars, ou 34 fr. Ce n’est que vers 1760 que les colonies de Cuba et de Porto-Ricco ont donné de l’extension à la production du sucre. Con tent was cre ated wi th the he lp  of GSA C on​tent Gener​at᠎or DEMO

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